Iran
les résistances continuent
toujours des cris dans la nuit « à bas le dictateur! » histoire d’agrémenter le sommeil des forces de police, pendant que jours et nuits les forces anti-émeutes sillonnent les rues avec des motards et passagers armés de matraques
Iran
le soulèvement a repris dans un contexte de nombreuses grèves et mouvements sociaux
la raffinerie d’Abadan bloquée
« Moubarak, Ben Ali et maintenant au tour de Said Ali !»
(c’est à dire Khamenei)
les policiers à moto quadrillent la ville
Place Enghelab à Ispahan ,
noire de monde,
les gens chantaient
« Said (= Khamenei) dégage » ou « Mort à Khamenei »
Iran
sur l’onde de choc tunisienne et égyptienne
ouvriers, femmes, jeunes essayent de desserrer l’étau du régime théocratique, capitaliste et policier
depuis le mois dernier déjà
une chanson pour ouvrir les barreaux
l’exemple égyptien donné à la télévision a suscité un retour de boomerang immédiat dans la rue
le syndrome tunisien accélère la crise iranienne
Iran
des secousses de plus en plus importantes ces derniers jours
au moins 1 mort et des dizaines d’arrestations à Téhéran
une classe ouvrière aux taquets qui multiplient les résistances
survitaminée par les révolutions en Afrique du Nord
depuis plusieurs semaines des batailles âpres se déroulent dans le monde du travail en Iran pour imposer et obliger les patrons à verser les salaires dus. L’agressivité du pouvoir iranien qui favorise l’exploitation sauvage sucite des révoltes et des résistances croissantes.
des batailles sur les conditions de travail, comme dans la plus grande usine automobile du moyen orient, Iran Khodro, à la suite d’un terrible accident de travail qui ont provoqué des heurts et des colères plusieurs jours durant, aux innombrables batailles pour les salaires.
les terribles conditions de la clandestinité et de la répression n’ont pas réussi à endiguer les résistances de ces derniers mois, qui vont croissantes dans le monde des travailleurs.
avec des manifestations ouvrières à la clé, des usines Pars Metal (Métallurgie, Téhéran), à la Pakdasht Sazmayh (une usine de briques, Téhéran), à Qazvin, dans une usine textile, à Gorgan, capitale de la Province du Golestan, des centaines d’ouvriers de la construction navale se sont rassemblés le dernier jour de janvier, dans l’usine Khuzestan Pipes (production de tuyaux, Khuzestan, parmi les travailleurs du sucre de Kernan, les travailleurs du textile à Qazvin, etc
c’est reparti
dopé par les révolutions tunisiennes et égyptiennes
les appels des manifestants contre la dictature et pour que les forces de répression mettent crosses en l’air
la nuit des cris contre la dictature, contre les basihis (les forces de répression), et disant que « Dieu est grand », un sous-entendu ironique sur le sort du régime renvoyant aux dernières semaines du Sha d’Iran en 1979 où de mêmes cris s’étaient élevés la nuit peu avant son renversement
liberté ! liberté ! liberté !
les rassemblements de la résistance clandestine sous sur-agressivité policière
Moubarak, Ben Ali, c’est le tour à Seyed-Ali ! [Khamenei]
pour l’info sur la révolution Iranienne
la jeunesse iranienne ne courbe toujours pas l’échine
universités en résistance
