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Bosnie, le plenum de Sarajevo, la classe populaire en phase de récupération

Classé dans : anti capitalisme,auto organisation,Balkans,soulevement de la vie — 8 mars, 2014 @ 11:53

Bosnie

le plenum de Sarajevo

la classe populaire en phase de récupération

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Héros du peuple, l’homme qui refusait de couper le courant

Classé dans : licenciements,precaires,service public,Social,societe,solidarite — 8 mars, 2014 @ 9:13

 Héros du peuple

il refusait de couper l’eau aux pauvres

D »après l’article :

« Aller chez les gens et leur couper l’eau en passant outre à tous les problèmes de la vie, c’est un boulot que je n’arrivais pas à faire.

Marc Fazio a été licencié de son entreprise de distribution de l’eau pour avoir refuser de couper l’eau a des personnes qui ne pouvaient plus payer .

« VOLEUR DE VEOLIA »

A l’UL de la CGT, Marc Fazio répète son histoire . « J’ai eu des clients qui pleuraient, qui n’avaient rien dans leur frigo. C’était souvent des gens au chômage, des familles avec des enfants. Moi aussi j’ai des enfants. » Un week-end, alors qu’il fait des courses avec ses deux filles, un homme le prend à partie : « voleur de Veolia ». C’en est trop. Coincé entre « la misère des clients et le harcèlement de la direction », il enchaîne plusieurs arrêts maladie, « des mini-dépressions », des réveils « la boule au ventre ».

Veolia reconnait la compétence de ce travailleur   « C’est un très bon technicien, on ne devait jamais repasser derrière lui. Enfin, sauf derrière toutes les opérations qu’il ne voulait pas faire », précise le responsable du service client.

DU BÛCHERON AU BOURREAU

« Ce n’est pas parce qu’on sait couper du bois qu’on est capable de couper des têtes », plaide M. Tabin, l’avocat de l’employé désormais chômeur. M. Fazio a préféré adopter une autre stratégie que la « coupure systématique » : il négocie avec les clients. « Parfois je leur laissais un délai ou je les poussais à aller au bureau pour obtenir un échéancier s’ils ne pouvaient pas tout payer d’un coup. Les plus démunis, je les renvoyais vers la mairie ou les services sociaux pour éponger les dettes ou au moins faire bloquer le dossier impayé. » Il ne procède d’ailleurs à aucune coupure entre 2009 et 2013.

Mais la négociation, « ce n’était pas son rôle, insiste Valérie Thomas, alors responsable de la relation client sur le site de Veolia Avignon. Il était en charge d’un geste technique. Pour le reste, il devait renvoyer vers l’agence. » Un argument qui montre, selon M. Fazio, qu’« on ne nous demande surtout pas de réfléchir, même face à un petit vieux à qui on devrait couper l’eau pour une facture de 10 euros ». 

« Quand on coupe, ils ne sont pas forcément là. Mais, pour les réouvertures, ils sont prévenus. Et ils nous attendent. » Un de ses collègues s’est fait« bousculer » lors d’une intervention, et lui avoue avoir déjà eu « très peur ».

Syndiqué à la CGT et délégué du personnel durant une mandature, de 2007 à 2010, M. Fazio avoue qu’il aurait « aimé évoluer par le haut ». Mais, selon lui, ses revendications ont été un frein à sa carrière. Et son licenciement, « une sanction et un exemple » pour faire taire les autres. Pour la direction de Veolia Avignon, il est « un jusqu’au-boutiste qui n’a pas été suivi par ses collègues ». Avoir été« lâché » par ses collègues est d’ailleurs un des seuls regrets de Marc Fazio. Aussi a-t-il préféré se tourner vers l’union locale de la CGT plutôt que vers la CGT interne à Veolia.

LE DROIT À L’EAU

« Rien de politique » dans mon geste, affirme M. Fazio. « Robin des bois de l’eau » ou non, les militants du droit à l’eau en ont fait un symbole. « Marc montre qu’il est possible de dire non », pointe Michel Mus, président de la confédération nationale du logement à Avignon.

Marcelle Landau, institution locale et présidente du Collectif de l’eau, a même réuni pour le procès des témoignages d’usagers qui ont subi des coupures d’eau. Parmi eux, Saïd et Fatiha Hamidi ont vécu sans eau pendant une semaine en août 2013, pour une facture de 169,99 euros. La somme avait été prélevée avant qu’ils ne reçoivent la retraite de Saïd, atteint de la maladie de Parkinson. « On est rentrés de vacances et on n’avait plus d’eau », soupire Fatiha. « [Pour tenir] les voisins nous ont donné quelques seaux et j’ai acheté des dizaines de bouteilles d’eau minérale par jour. » Après quelques jours de débrouille, ils se sont tournés vers le Collectif de l’eau, qui les emmènera régler le problème directement à l’agence de Veolia. Aux factures impayées s’ajoutent alors les frais bancaires et les frais de coupure/réouverture, de plus de 70 euros.

En attendant, Marc Fazio attend sa réintégration avec un changement de poste ou, à défaut, des dommages et intérêts de l’ordre de 360 000 euros. Pour aller jusqu’à la retraite. « Je ne me sentirai pas bien en cas de réintégration chez Veolia. Mais je fais quoi ? J’ai 50 ans, je travaille dehors depuis trente ans et, du travail, il n’y en a pas. » Pour la première fois, la colère se lit sur son visage.

France : Appel à une assemblée générale nationale des travailleurs des hôpitaux à Caen

Classé dans : hopitaux sante social — 6 mars, 2014 @ 8:24

France

Appel à une assemblée générale nationale

des travailleurs des hôpitaux à Caen

Depuis des mois il y a d’énormes tensions dans le secteur de la santé et du social en France. Tout le système sanitaire est en butte à la rage de destructions des gouvernements de gauche et de droite.

On ferme des hôpitaux, on ferme des services, on licencie par charrettes entières, on détruit les conditions de travail, on précarise , on intimide et, quand ça ne suffit pas, on fait charger des CRS en plein hôpital.

Cette politique vise à économiser un maximum sur tout ce qui est progrès collectif afin de servir des dividendes aux copains des gouvernements Sarko et Hollande, c’est à dire servir la soupe à ceux qui s’enrichissent, les groupes financiers, en prêtant de l’argent à l’état, et aux grands bourgeois qui s’enrichissent au delà de tout en période de grande crise capitaliste, comme Mamie Portefeuille dont le trésor de famille vaut 3 fois le budget de la CMU.  Là, silence radio quand une petite famille voit sa fortune s’accroitre d’une année sur l’autre de 51.63% , c’est à dire de 15 milliards 300 millions à 23 milliards 200 millions…

Il faut faire des efforts comme ils disent …

Quand vous les entendez faire du violon sur les charges écrasantes, etc, avec l’aide des médias de connivence, c’est à cela qu’ils s’attaquent, ils s’attaquent aux infirmières, aux aide-soignantes, aux personnels qui font le ménage, etc..

Depuis 1 an les personnels des hôpitaux, cliniques, EHPAD, etc, se laissent de moins en moins faire.

D’un autre côté si les syndicats à la base sont sur le terrain et liés complétement à ces souffrances, il faut reconnaitre que depuis quelques temps en haut ça ne va pas du tout , entre des directions de confédérations qui essayent à tout prix d’éviter toute expression collective nationale d’un problème commun et des directions d’autres confédérations qui sont dans des logiques de pression sur un gouvernement résolu à nous rentrer dedans.

Les réponses ne sont pas à hauteur pour repousser la furie destructive du gouvernement. En bas elles le sont en pointillé où les équipes de travailleurs, de syndiqués, etc, se battent pour sauver ici quelques emplois, là contre les dégradations des conditions de travail, ailleurs sur le salaire (tout est attaqué) , mais en haut ça ne va pas du tout.

Il faut donc des tentatives pour unir dans la lutte syndiqués et non syndiqués, unir les syndicats à la base , et centraliser tout cela.

L’initiative proposée par l’intersyndicale CGT – SUD, avec les personnels mobilisés de l’Établissement Public de Santé Mentale de Caen, par un appel aux autres hôpitaux de se réunir en une AG nationale et discuter ensemble des initiatives à prendre est bienvenue.

Il se peut que ça ne marche pas mais c’est la première initiative qui essaye de résoudre le problème du haut dans les ripostes des travailleurs .

Le texte d’appel :

Partout en France, les hôpitaux souffrent des mêmes maux : difficultés financières, et les directions imposent les mêmes remèdes : suppression de RTT, suppression d’emplois, fermeture de lits, de service,…

Le ras le bol des personnels hospitaliers, considérés comme simple variable d’ajustement, est palpable à en juger par la multiplication des hôpitaux en lutte.

Aujourd’hui, l’heure n’est plus seulement à la contestation hôpital par hôpital, ni au repli dans sa boite, mais bien de donner une réponse nationale à un problème national.

C’est pourquoi l’intersyndicale CGT – SUD, avec les personnels mobilisés de l’Etablissement Public de Santé Mentale de Caen se proposent de réunir en Assemblée Générale tous les représentants des hôpitaux qu’ils soient ou non en lutte, syndiqués ou non, ou de toutes appartenances syndicales, le vendredi 4 avril 2014 à Caen.

Pour l’organisation de cette journée, nous vous demandons de vous y inscrire avant le vendredi 14 mars prochain. Les modalités pratiques vous seront communiquées ultérieurement.

Pour la CGT
Mail : cgt.chs.caen@wanadoo.fr
pour SUD
mail : sud.chs.caen@gmail.com

France : Appel à une assemblée générale nationale des travailleurs des hôpitaux à Caen dans hopitaux sante social

Égypte, 3 mars 2014 : des grèves, des grèves, des grèves…

Classé dans : Afrique du Nord,anti capitalisme,auto organisation,Egypte — 3 mars, 2014 @ 11:39

Égypte, 3 mars 2014 :

des grèves, des grèves, des grèves…

Pour la seule journée du 2 mars, la presse relève que la grève des postes pour le salaire minimum à 1200 LE et le limogeage des dirigeants s’est étendue à tout le pays. Par exemple, dans le seul gouvernorat de Beni Souef, 42 bureaux de poste étaient en grève sur un total de 106.

C’est semble-t-il la déclaration d’un directeur accusant les grévistes de « voyous » qui a mis tout le monde en colère et qui a incité un grand nombre de postiers à entrer en grève.

A Minya les postiers ont manifesté en ville. A Kafr el-Sheikh, les postiers ont repris le travail un jour, après 6 jours de grève, parce que de nombreux retraités qui ne pouvaient pas toucher leur pension, stationnaient jour et nuit devant le bureau de poste.

Toujours sur la journée du 2 mars et pour le salaire minimum mais aussi très souvent pour virer les responsables, grève des travailleurs temporaires du ministère de la santé à Qena, grève illimitée des personnels infirmiers, techniciens, ouvriers, administratifs, sécurité à l’hôpital universitaire de Tanta, 5ème jour de grève à l’usine chimique Kima d’Assouan, 2ème semaine de grève à l’usine Shebin el Koum de Menoufya, grève à l’usine des huiles et savons d’Alexandrie, 8ème jour de grève des ouvriers et employés de l’université de Kafr el-Sheikh, grève dans une usine de matériel de Nouvelle Vallée, poursuite de la grève des employés au semences à Kafr el-Sheikh, grève des services d’irrigation à Nag Hammadi comme à Sharqiya où c’est la 3ème semaine de grève, grève à l’usine de verre pharmaceutique de Suez…
Pour les salaires, conditions de travail et raisons diverses, grève à l’usine de céramiques Cléopatria de Suez, grève dans une autre usine du Canal de Suez à Port Saïd, 6ème jours de grève de certains enseignants à Port Saïd, sit-in devant le siège de la direction des ouvriers des chantiers de la marine nationale pour demander le paiement des arriérés de salaires et le limogeage des dirigeants corrompus (des généraux)…
Par ailleurs, la route était coupée par des habitants de Damanhour pour protester contre la diminution de la part de pain subventionnée passant de 15 à 10 pains par famille, blocage du commissariat de police du village de Khattara près Qena, pour exiger le limogeage du chef de la police à cause de ses brutalités, conférence de presse des médecins de Suez confirmant qu’ils seraient partie prenante dans la grève nationale illimitée des professions de santé commençant le 8 mars, conférence de presse des étudiants de l’université de génie du canal de Suez, déclarant qu’ils ne retourneraient pas en cours tant que la police aurait le droit de rentrer dans les universités…

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=415330358613349&id=198868743592846
Jacques Chastaing

Egypte, panique gouvernementale devant les grèves ouvrières

Classé dans : Egypte,Politico-social,revolutionnaire,soulevement de la vie — 3 mars, 2014 @ 11:26

Égypte

panique gouvernementale face aux grèves ouvrières

Tout paraissait bien huilé.

Les militaires avaient repris la main après l’intermède désastreux des frères musulmans chassés par des vagues de grèves tout le long de l’année 2013.

En constatant les immenses manifestations du 30 Juin 2013, les militaires avaient viré sur l’aile en appuyant ce soulèvement et ils semblaient avoir repris la main pour un règne sans partage.

L’affaire était entendue pour beaucoup, les mêmes qui avaient estimé que l’affaire était entendue avec l’arrivée au pouvoir un an auparavant des Frères Musulmans. Les problèmes de la classe populaire n’étaient pourtant en rien résolus. La crise sociale qui avait été une des grande dimension du début de la révolution égyptienne était là toujours tapie.

Le référendum de Janvier 2014 pour une nouvelle constitution qui a eu lieu récemment s’est fait en même temps qu’existait une chasse à l’homme (et la femme) de tous ceux qui voulaient appeler à voter « non » ou s’abstenir.

Le referendum donna 98% de OUI et ce fut ce que retinrent les commentateurs étrangers. Mais pas exactement le gouvernement qui put constater que malgré la propagande, les arrestations et les assassinats, les bourrages d’urnes à pieds joints, seuls 38.6% de votants furent reconnus par le régime. L’abstention dans la jeunesse était colossale.

Dés lors une sourde crainte se répandit dans les rangs du gouvernement où le commandant de l’armée, le maréchal Abdel-Fattah Al-Sissi, qui se voyait déjà bombardé à la présidence de la République commença à hésiter.

Puis il y eut la reprise des grèves ouvrières de plus en plus massives de ces dernières semaines. Et le gouvernement démissionna. 

Le journal égyptien Al-Ahram revient sur le climat de panique et de confusion qui régna dans le gouvernement .

http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/1014/1/130/5226/Le-gouvernement-jette-l%C3%A9ponge.aspx

Extraits :

 » Le bilan de ce gouvernement, qui a pris le pouvoir deux semaines après la destitution du président Mohamad Morsi, est catastro­phique en ce qui concerne les deux principales missions dont il était assigné : la restauration de la sécu­rité et la relance de l’économie. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le chaos qui a caractérisé cette dernière semaine : attentat contre des touristes dans le Sinaï, grèves dans le secteur industriel, les transports publics et la santé, outre les coupures récurrentes du courant électrique aux quatre coins de l’Egypte. »

  » Bref, le gouvernement s’est retrouvé dans l’embarras à cause de son échec à résoudre les grands comme les petits dossiers. Des débrayages sont partout. Selon Wahid Abdel-Méguid, politologue, la démission du gouvernement n’a été une surprise que pour le gouver­nement. « La panique affichée par le gouvernement face à cette multi­plication des contestations sala­riales réaffirme l’absence d’une politique efficace face aux dossiers qui lui ont été attribués. Pour cal­mer l’opinion publique, le gouver­nement a approuvé la loi sur le salaire minimum, sans études approfondies et sérieuses. Lorsque les travailleurs dans plusieurs sec­teurs ont découvert qu’ils ne seront pas concernés par son application, les protestations ont éclaté », explique Abdel-Méguid. Et d’ajou­ter que c’est la situation écono­mique et sécuritaire au bord du précipice qui a accéléré le départ de ce gouvernement. « 

 Un nouveau gouvernement replâtré fut refait avec les mêmes mais le poison est avalé : La montée vers le nirvana du Maréchal Abdel-Fattah Al-Sissi prend un tour bien plus compliqué tandis que le recul du gouvernement sur les revendications, de guingois, booste les grèves de travailleurs dans tous les secteurs et non plus dans le seul prolétariat industriel.

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